L’irm : un véritable progrès pour la médecine moderne

Rien que sur l’année dernière c’est près de 20000 personnes qui ont dû passer un IRM dans l’un des 3000 hôpitaux français. Cet examen qui dure en moyenne de 30 à 40 minutes, a révolutionné le monde de l’imagerie médicale. Par sa technologie à ondes magnétiques, il est désormais possible d’avoir une représentation en 3 dimensions d’un organe ou d’un tissu sans avoir recourt à la chirurgie.

Une maquette en 3 dimensions du corps humain

Par sa technologie de découpe et segmentation magnétique, un examen IRM une fois décompressé et assemblé par un puissant logiciel informatique permet la recomposition complète d’un organe jusque dans ces moindres détails. Comme nous l’expliquait le professeur Marchand directeur du centre d’IRM de Toulouse, le praticien peut désormais travailler sur un schéma grandeur réelle pour analyser, préparer sa future intervention chirurgicale. Là où autrefois, il fallait opérer pour analyser une situation, aujourd’hui un simple passage dans la machine permet de tirer les premières conclusions.

Un examen rapide et sans douleur

Comme nous l’expliquai le professeur précédemment, l’IRM offre la possibilité d’analyser une situation sans avoir recourt à la chirurgie. Outre le traumatisme évité pour le client, c’est un réel gain de temps et une nette évolution pour la médecine moderne. En moins d’une heure, le temps de reconstitution des images, le docteur peut connaître le résultat et ainsi donner son premier diagnostic.

Un cout d’investissement élevé

Malgré les avancées dans le domaine technique, il est encore aujourd’hui difficile de réussir à faire baisser le prix des appareils médicaux. Là où les progrès techniques permettent de réaliser des économies d’échelles, la hausse de la demande mondiale d’appareils de dernière génération ne permet pas de démocratiser pour tous les pays l’accès à cet appareil révolutionnaire. C’est donc un véritable challenge à relever pour l’organisation mondial de la santé qui a fait savoir sa volonté d’équiper toutes les grandes villes du monde c’un IRM avant 2020.